Chers Amis,
Permettez-moi aujourd’hui de vous dire bravo et merci !
Après des mois de préparation et plusieurs jours de débats houleux, le Sénat a corrigé en profondeur en seconde lecture, ce dangereux projet de loi bioéthique contre lequel nous agissons depuis plusieurs années, en votre nom et avec votre aide. Nous avons un seul souci : la protection de la vie, de la dignité et des droits des plus fragiles.
Depuis le début de ce processus parlementaire, nous n’avons cessé de nous mobiliser : multiples auditions publiques et privées de nos porte-paroles, de nos délégués départementaux et de nos membres d’équipes, débats et interventions médiatiques, travail avec des parlementaires des deux assemblées, diffusion d’argumentaires, formation, rencontre avec le président de la République et manifestations au sein du collectif Marchons enfants ! etc.
En tant que lanceuse d’alerte, notre association a notamment révélé aux médias deux des pièges majeurs dissimulés dans le projet de loi gouvernemental :
- d’abord la légalisation des embryons chimères homme-animal, qui passait inaperçue ;
- ensuite l’ajout dans la nuit du 31 juillet au 1er août dernier, dans une Assemblée nationale clairsemée, d’un critère de « détresse psychosociale » pour accéder à l’IMG, qui revenait à désencadrer presque totalement les avortements tardifs.
Cette fois, les sénateurs – que nous pouvons remercier – se sont mobilisés : les principales dispositions nocives que nous contestions ont été écartées. C’est une indéniable victoire d’étape. Elle appartient à tous ceux qui ont agi, de façon multiforme, mais rien n’est encore joué ! Le texte va revenir à l’Assemblée nationale, qui a, en principe, le dernier mot, et il nous reste beaucoup de travail pour faire entendre raison à une majorité présidentielle qui s’autorise à pousser son projet injuste et dangereux en pleine crise sanitaire.
Encore merci et bravo donc. Et surtout, restons reliés pour affronter ensemble les futures étapes de cette bataille.
Bien cordialement,
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